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Adam Simth était un grand Monsieur... Marx aussi... mais "la Main Invisible" et la "dictature du prolétariat" ont subit le même sort : elles se sont écrasées contre le mur de la bétise, de l'égoïsme et de la soif de pouvoir.
La nationalisation de l'économie n'a jamais été a son terme : les personnes qui se sont retrouvées avec le pouvoir entre le main durant une phase transitoire ont confisqué la révolution à leur profit.
La libéralisation de l'économie n'a jamais été à son terme : Les entreprises qui ont prospérées le plus vite se sont forgées des monopoles en usant des règles du marché pour détruire la concurrence (vente à perte, rachat, ententes etc...).
A l'est, ça s'est terminée en révolution et "l'élection" du mini-Poutine prouve qu'ils ne sont pas sortis de l'auberge.
A l'ouest ça a débouché sur les lois anti-trusts et anti-cartels, les lois réprimants les comportements anti-concurenciels et des actions "d'éclats" (démantellement de la Standard Oil de Rockfeller, AT&T...).
La loi du marché pure et dure c'est bien mais l'aventure a déjà été tentée et ce n'est PAS VIABLE EN L'ETAT !
Dans les faits, l'entrepreneur perd la main sur son entreprise au profit (c'est le cas de la dire) des financiers. Ce sont les investisseurs qui prenent le pouvoir et cela fausse les belles théories de Smith, Ricardo ou Mill.
La crise de 29 est une crise spéculative qui découle directement du libéralisme à outrance.
Un investisseur veut du rendement et il est parfois plus rentable de revendre tous les actifs d'une entreprise que de la faire fonctionner. C'est du court terme ? Pas de problème : cet argent est immédiatement réinvestit ailleurs.
De plus, la loi du marché est ruinée par l'avènement de la communication de masse et de la mercatique. Si tu as un bon produit, c'est bien. Si tu est le sponsors officiel d'une émission télé, c'est mieux.
La loi du marché est censée amener au consommateur le meilleur produit au meilleur prix mais ce n'est malheureusement pas le cas.
Un dernier exemple : les anticipations réalisatrices.
C'est un des éléments les plus marrant en économie. Si les gens pensent que tout va bien, ils vont consommer (ils seront moins frileux vis à vis des crédit, réduiront leur épargne etc...). Ceci va insufler de l'argent dans l'économie et les entreprises vont embaucher.
C'est ce qu'on appelle un cercle vertueux.
Si les gens pensent que tout va mal, ils vont épargner* (ou pire, thésauriser) et réduire leur consommation (en prévision des temps difficiles qui s'annoncent). Donc les entreprises ont moins de commandes et finissent par débaucher.
Vox populi a toujours raison. Sauf que depuis l'internationalisation des échanges on peut se retrouver dans une situation étrange :
Les gens pensent que ça va aller, ils consomment mais comme une grande partie de ce qu'ils consomment est importé (Voitures, jouets, vétements...) cela ne profite pas aux entreprises locales et ils se retrouvent quand même au chomage.
En clair : les modèles économiques qui pronaient le libéralisme souverrain ne sont plus d'actualité et il n'existe aucun modèle efficace pour la situation actuelle. Ceci est essentiellement du aux boulversements récents (tension sur le marché du pétrole et des matières premières, explosion de la Chine etc...)
Certains de ces faits étaient prévisibles (le réveil de la Chine n'est pas vraiment une surprise) mais l'ampleur et les conséquences l'étaient.
De toute façon, les théories économiques n'ont jamais rien pu prévoir, elles ne sont bonnes qu'à expliquer après coup.
Les thèses libérales prônent un "s'était mieux avant" qui, aux états unis du moins, est surtout le fait d'un sentiment de rejet du pouvoir fédéral. Elles s'aveuglent sur les expériences précédentes et mettent leur foi dans des mécanismes qui ont échoués par le passé et dont personne ne pourrait affirmer qu'ils feraient mieux aujourd'hui. Au contraire, il y a un certain conscensus sur le fait que le capitalisme dit "sauvage" est la porte ouverte à la dictature de grands groupes transnationaux sur les marchés.
La question n'est généralement plus "L'état doit il intervenir ?" mais bien "Quelle est la bonne dose d"interventionisme ?"
Autre chose :
Certains pays ont tentés le tout-libéral. Il suffit d'aller demander à des anglais ce qu'ils pensent de leur système de santé et de leurs voies ferrées.
On a souvent tendance à dire que le privé est plus efficace que le publique.
C'est généralement vrai.
Le problème c'est que la concurrence pousse à la réduction des coûts. Si on ne fixe pas des garde-fous les économies se feront sur la sécurité, sur le temps de travail des employés etc...
La théorie veut qu'une entreprise qui propose un mauvais service sera rejetée par ses clients. Mais dans les fait, un grand nombre de clients sont "otages" de certaines sociétés (transports, grande surface en région isolée etc...).
Au final, le liberalisme reste la meilleur solution mais doit être encadré pour éviter les dérapages.
Maintenant deux remarques :
- La localisation qu'à soulignée Jiohn : lorsque certains services primaires (transports, poste etc...) ne sont pas assez rentables pour attirer les entreprise privée, l'Etat doit prendre la relève.
- Les pouvoirs régaliens doivent être assurés et en aucun cas privatisés (ce qui inclus la santé).
Une dernière chose...
Tu payes des impôts, donc ta vie ne t'appartiens pas ?
Ta vie t'appartiens à 200 %. Si tu vis en France, tu suis les règles de la communauté et tu en tires les bénéfices. Si tu ne veux pas payer d'impôt, si tu veux vendre tes organes ou te promener dans la rue avec un AK47, tu es libre de le faire... ailleurs... :op
Caron |
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