Message:
Je suis d'accord sur le fait que la lutte finale n'est pas pour demain.
Je suis d'accord sur le fait qu'une vraie révolution politique ne sert à rien si elle n'est pas précédée d'une révolution des mentalités.
Pas d'accord sur le fait qu'il y ait un lien de causalité entre les deux...
D'un autre coté, tu n'exprime pas toi même cette causalité mais ton texte pourrait la laisser supposer. :op
Je ne pense pas que ça arrivera parce que pour une explosion il faut un carburant, un comburant et un déclencheur.
Le carburant c'est le truc qui brule (peuple écrasé d'impôt, miné par la famine, harassé par les persecussions policières...), le comburant c'est le truc qui permet de bruler (élite corrompu qui profite ostensiblement de ses privilège et écrase les classes infèrieures...) et un déclencheur, l'étincelle (exécution d'un opposant charismatique, catastrophe naturelle, leader...).
A mon avis, la France n'est pas "mûre" pour une explosion.
Y a des gens qui en ont marre, il peut y avoir des débordements violents, mais pas quelques chose de généralisé.
Ce qu'il faut voir c'est qu'un être humain, avant d'entamer un conflit regarde ce qu'il a a perdre et ce que ça peut lui rapporter. C'est les bases de la dissuassion nucléaire : il y a tellement à perdre que personne n'ose attaquer).
Dans le cas qui nous interesse, une révolution on ne sais pas ce qui peut en sortir, donc les seules personnes qui pourraient vouloir une explosions sont :
- ceux qui n'ont rien à perdre (on a beau dire que c'est la crise, ce n'est tout de même pas la majorité)
- les fanatiques et les déséquilibrés (qui ne rentrent pas dans le schéma classique).
Au final, le risque principal en France c'est le terrorisme (et dans une moindre mesure des mouvements populaires sporadiques et localisés).
C'était "le dessous des cartes" par Caron
Merci de votre attention |