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>Mais moi je me demande qu'est-ce qui vous fait dire ça, si ce n'est l'influence d'une certaine littérature????
Pas seulement, par comparaison certaines personnes agées finissent par se désintéresser progressivement du monde qui des entour faute de pouvoir en suivre le rythme.
Chacun sait que les jeunes enfants ont plus de facilité à apprendre des langues étrangères que les adultes, c'est ce qui me fait dire qu'à partir d'un certain moment un individu arrive à la limite de sa capacité d'adaptation par rapport aux changements de l'univers qui l'entoure. Au delà d'un certain age on vit sur ses acquis, et si c'est acquis sont trop en décalage par rapport à la réalité on est contraint de se replier sur son univers quotidien.
Derière ce phénomène il peut y avoir des raisons physiques (plus grande fatigue, trouble de la mémoire,...) mais je crois qu'il y a aussi au bout d'un temps une certaine lassitude de toujours devoir apprendre de nouvelles choses pour rester en phase.
Donc pour moi vivre éternellement c'est rapidement devenir un anachronisme vivant.
>J'ai l'impression que c'est un lieu commun qui se perpétue d'oeuvre de Sf en oeuvre de Fantasy, mais qu'il n'a pas vraiment de fondement...
En même temps, ce type de problématique est rarement abordé ailleurs qu'en SF.
>Mais justement, j'en ai une autre de supposition: tous les êtres vivants de cette planète ont des durées de vie différentes, mais la chose commune entre tous, c'est leur perception du temps. Elle est adaptée à leur longévité... Donc on peut en déduire qu'un être immortel aurait aussi une perception du temps (et de la réalité) en adéquation avec son immortalité et en l'occurence vivrait le passage du temps sans que son cerveau n'en soit affecté outre-mesure...
Oui, peut être bien. Mais ici on parle de conférer l'immortalité à un seul individu, non de créer une race d'immortels. Donc cet individu est condamné à être seul au monde car il ne pourra partager sa conception de la vie avec personne, ses amis ne feront que traverser sa vie comme des météores et il ne pourra pas s'intégrer à une société faite à sa mesure. Or je ne crois pas que l'être humain soit fait pour vivre une telle solitude sans il laisser une partie au moins de sa raison. |