Message:
Tu focalises sur la fin de chaîne, ou en tout cas sur une petite partie
de celle-ci.
Je reprends ton exemple :
> - au point de vue du nombre de salarié : 4 consultants font et maintiennent
> un programme qui permet non seulement de remplacer disons 20 personnes, mais
> avec de petits ajustements permettent de le décliner sur beaucoup
> d'entreprises. Le travail est véritablement fait une seule fois (core
> processes), après tu fais quelques java beans de plus et hop ! un nouvel
> outil. Pour les robots c'est pareil : on fait de plus en plus modulable, et
> bon ensuite il suffit d'autres d'autres modules pour coller à la réalisation.
>
Primo, les consultants ne font pas les programmes. Mais reprenons :
4 développeurs font un logiciel à peu près générique (le à peu près a toute son
importance). Tu oublies que :
- 1 gars du marketing ou un consultant / développeur a conçu le projet.
- 1 ou 2 commerciaux vendent le projet (et plus il marchera, plus la force
de vente sera importante)
- x intégrateurs / consultants vont faire en sorte que ce produit soit
spécifiquement adapté après chaque vente
- x hotlineur vont répondre aux questions des clients concernant ce produit. Là
encore, x évoluera parallèllement au succès du produit.
- x développeurs maintiennent à jour le produit avec les nouvelles technos.
Sans compter que :
- x personnes développent ces nouvelles technos
- x personnes du marketing les pensent
- x commerciaux les vendent
- x intégrateurs les adaptent
etc.
Il n'y a jamais eu autant d'emplois dans le monde qu'à l'heure actuelle.
C'est un fait. L'automatisation n'a pas fait que régler les problèmes, mais
il faut regarder les effets dans leur globalité avant de juger.
Le problème n'est pas que la machine remplace l'homme, le problème est que le
fossé se creuse entre les seuils de qualifications et que, en voyant la vie
de son voisin ingénieur / technicien informaticien, le quidam n'a plus envie
d'être artisan en bâtiment, boulanger, ou serveur...
Thom' |