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Non je pense même y répondre assez longuement, désolé pour ceux ou celles qui n'ont pas le temps de lire.
Il y a de ça quelques années, j'ai lu un livre, édité chez pocket, intitulé l'heure du loup (pub gratuite et totalement désintéressée). C'était une histoire d'espionage pendant la seconde guerre mondiale, mais le héros en plus d'être un espion se transformait en loup-garou. Certains passages sont très durs entre autre celui dans le camp de la mort, mais c'est aussi pour ça que c'est un excellent bouquain.
En fait, tout ça pour dire que mon cadre de jeu préféré est un mélange d'historique (la vraie histoire, pas celle de ces ignares d'amerloques...) et de fantastique avec une préférence pour la seconde guerre mondiale et le XVIIIème siècle. Un cadre historique permet d'avoir des bases solides sur lesquelles s'appuyer, le fantastique permet lui de rêver nos aventures. Le concret et l'onirisme, que demander de plus?
On ne respecte pas toujours l'histoire dans un jeu historique, faute d'informations disponibles? C'est vrai mais c'est un risque mineur et puis moi j'ai moins de mal pour me rappeler de Raymond V de Tolosa que de Trucmol de Machinchouette perdu au fin fond de Bidultruc. Il faut bien sûr passer beaucoup de temps à se renseigner mais ça fait toujours plaisir de pouvoir étonner les joueurs avec des petits détails historiques (à Montpellier on utilisait la canne, pas la toise comme mesure "métrique" et comme la toise ça faisait deux mètres, par exemple). D'accord ce sont des détails sans importance diront certain, mais ce sont des détails que nous aurons rarement dans un jeu purement fantastique et pas si médiéval que ça, d'ailleurs jamais si médiéval que ça...
Le rêve? J'ai maîtrisé Hurlements pendant des années (sans règles mathématiques aucune si ce n'est la logique de la chose : tu as appris à faire quelque chose au XXème siècle, très bien tu sais le faire et tu connais l'équivalent au moyen-âge). Je maîtrise du Werewolf dark ages de temps à autres, justement pour cette raison : l'alchimie rêve-réalité, c'est ma pierre philosophale rolistique.
Voilà, je me suis lâché, désolé pour ceux que j'ai ennuyé, de toute façon, ils n'ont pas lu jusqu'au bout, mais j'ai trouvé cette question très intéressante. |