Message:
Sans vouloir rentrer dans des catégorisations excessives.
un récit n'est pas un genre, même merveilleux. A ce conte là tu mets dans le même sac les romans de SF, les bd (qui sont des récits, oui), les films, etc... Le site dont tu causes se réfère précisément au Conte Populaire et merveilleux, pas à Star Wars, ni à Picsou Magazine.
A ce compte là tout est conte (je ne l'ai pas fait exprès, c'est venu tout seul).
Tout récit a un contenu idéologique également, même inconscient. Un auteur, je le répète, est le fruit de son époque et de sa civilisation, il en véhicule, parfois même en les rejetant, les idées et les valeurs. Les contes populaires d'origine n'ont pas de morale, c'est à l'auditeur de réfléchir s'il en éprouve le besoin. Les fables ont une morale, c'st une des principales différences. Si tu commences à me citer la Bible, je te demanderai de me dire quelle morale tu tires des filles de Loth enivrant leur père et le poussant à l'inceste ?
Quand au public des contes, en général les rolistes aiment bien cela. Les familles sont attirées tout naturellement, mais elles découvrent vite que si le public très jeune n'est pas spécifiquement ciblé, il s'emmerde. J'ai raconté d'abord pour des enfants d'âge scolaire. j'ai raconté à des publics, bin tout public, soirées conte du festival du conte des Alpes Maritimes, public un peu baba cool, contes de 20 heures jusqu'à l'aube, fait durer les petits jusque là !
J'ai raconté en bibliothèque avec entrée libre, les petits vieux sont venus écouter et ont apprécié.
Par ailleurs, je prépare une section sur mon site avec des contes pour adultes assez polissons.
Je précise que le spectacle est réduit au minimum, moi, 92 kg de chair fraîche, ferme et soyeuse, 1,57 m et la chaise sur laquelle je suis assise et le Verbe.
Le conte c'est cela, et on dit en Mongolie que si le conteur est bon, l'auditeur voit s'imprimer sur le sable les traces des sabots des chevaux dont il est question. |