Message:
>oui, la force doit être jouissive aussi, sinon il y aurait moins de gens qui >l'utilisent
T'imagines pas à quel point c'est jouissif.
>Pour cela, parfois, une expression du visage suffit. Faut s'entraîner. On >touche juste quand on voit la personne en face s'empourprer.
Le mépris n'est pas du mépris si tu t'intéresse à voir la personne s'empourprer. C'est une comédie !
Je dirais qu'on s'en sort souvent mieux à réellement mépriser la personne (l'effacer de sa vie, la ranger dans les gens pas important dont de toute façon on pense "ils peuvent crever la gueule ouverte ça me fera ni chaud ni froid"). Attention cependant dans ce cas à ne pas tomber dans la haine facile ("j'aimerais qu'il meure") parce que le vrai mépris c'est ne pas vouloir de mal ni de bien aux gens. C'est "s'en foutre" parce qu'on a des choses plus belles et plus intéressantes à penser.
Mais oui, c'est salvateur de réagir comme ça.
>Faut-il parler dans ce cas ? Je ne pense pas... le mépris est une expression >silencieuse avant tout, même si une petite phrase bien pensée permet de mieux >réussir son regard méprisant.
Dans le cas ou ce n'est pas du vrai mépris, moi je dit que parler est une bonne solution. Et si la personne n'écoute même pas. Elle peut mériter un simple mépris. mais un vrai, pas une illusion de mépris juste pour la faire enrager. Faire enrager la personne n'a d'intérêt que si t'as envie de te venger (même combat que le poing dans la tronche, sauf que c'est une guerre psychologique et non physique) et dans ce cas c'est pas vraiment du mépris, c'est un conflit silencieux.
>Si tu as besoin de la personne, les choses sont plus complexes, et il faut >recourir à une forme subtile de l'ironie. Pas l'ironie grossière que tout le >monde repère, mais l'ironie que tu es le seul à connaître. Parce qu'il faut >rappeler que lorsqu'on a envie de tuer, le but n'est pas de faire mal à >l'autre, mais de se soulager.
Je ne sais pas si c'est vrai. Certaines envies de tuer sont juste des envies de se soulager. Dans ce cas, une bonne gueulante suffit aussi. Ou tout simplement une des nombreuses méthodes qu'on a décrite ici. Mais parfois, une envie de tuer, c'est uniquement ton instinct de survie qui t'indique que CETTE personne est en travers de ton chemin et qu'elle mérite de disparaitre. Tu peux lui demander gentiment d'arrêter de t'ennuyer une fois, deux fois, mais au bout de trois il faut prendre des mesures. C'est TA tranquilité ou la sienne. Tu connais les préceptes sataniques ? "si une personne t'ennuies, demande lui gentiment d'arrêter. Si elle persiste, détruit la." C'est ma philosophie. Je suis toujours poli et prévenant, et j'en attends autant des autres. S'ils me considèrent comme de la merde, je fait pareil, et si je fait pareil, leur vie n'a aucune valeur.
>Savoir qu'on a employé de l'ironie, même si on est le seul à l'avoir remarqué, >c'est déjà bien. Idéalement, tout le monde devrait le remarquer sauf la cible >et les alliés de celle-ci. Ca demande pas mal de psychologie et même dans ce >cas, ça ne doit pas réussir plus d'une fois sur 10.
C'est vrai que souvent, lorsque le problème est pas très grave (quand je parle au dessus de "moyens" très violents, ça fait référence à des cas réellement grave. Pas à une maman qui t'a privé de dessert ou un type qui t'a marché sur le pied dans la rue... faut pas déconner !) un peu d'introspection et de psychologie permet souvent de régler le problème "en interne" c'est à dire avec soi même, plutôt que de faire chier les voisins. Avoir recours à n'importe quel outil, y compris la lâcheté (l'ironie subtile dont t'es le seul à t'appercevoir et dont tu parles) est une solution. Tant que TOI tu te sens mieux après, tout est bon à prendre de toute façon.
>Enfin, si aucune de ces deux méthodes ne donne satisfaction, il ne reste guère >que le cynisme, qui est une activité solitaire (oui, aussi). Après tout, le >cynisme est une manière de penser que les autres sont des cons et qu'on est le >seul type intelligent de la planète. Ca fait du bien, mais ça marche mieux >quand on est en plus un peu philosophe, parce qu'un des effets secondaires du >cynisme est un intense sentiment de solitude.
>Voilà , la règle d'or, par contre, c'est de rester calme en toute circonstance. >Perdre l'emprise sur soi-même est la pire des défaites, puisqu'on se bat à son >propre jeu.
Pourquoi ? Si ça me fait plaisir de laisser la rage qui coule en moi se deverser librement ? Si je me sens mieux ensuite ? Si moi, ça me permet de vivre sans porter le poids du Cynisme dont tu parles plus haut et toute cette solitude qu'elle engendre ? Si taper un bon coup de poing sur la table en beuglant me libère et me permet de redémarrer du bon pied, pourquoi je m'en priverais ?
Excuse moi, mais ta règle d'or me laisse un peu perplexe. Bien sur, il y a des cas où garder son calme est impératif (si ton boulot en dépend, si ta famille en dépend, ou tout simplement quand tu juge qu'il faut rester maître de la situation parce que tu y as intérêt). Mais il y a aussi des situations ou une bonne explosion des familles ça fait autant de bien que se réfugier dans tes méthodes psychologiquement compliquées, avec à mon avis, fort risque de compliquer les choses et de te conduire à une pseudo-déprime qui réglera rien (surtout dans le cas du cynisme)
Ceci dit, partir du principe que les autres sont des cons et qu'on est le seul être intelligent de la planète ça peut t'aider à avoir l'applomb nécessaire pour t'adresser à celui qui t'ennuies au départ (celui qui te donne des envies de meurtres). C'est une bonne manière de se donner du courage. mais à quoi bon le faire si on a pas l'intention de s'adresser à lui ? Qu'est ce qu'on en tire ?
Je sais pas.
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