Message:
Je suis là, au boulot comme de coutume, je viens de m'écouter le dernier (et troisième) album de Muse, j'attaque le dernier (et deuxième) de LFO.
Et je me poses mes questions rituelles, comme de coutume.
Et il y en à deux qui me viennent à l'esprit qu'il me faut vous poser à tous.
Mais avant cela, j'aimerais vous préciser qu'il faut les prendre d'une certaines façon. Sous une certains forme de second degré, avec le détachement nécessaire.
Ces questions ne me (re)viennent en général que la nuit, lors de mes vagabondages "intellectuel" [psychonautisme], et je sais que durant ces périodes, je ne suis pas vraiment moi même, je me laisse griser par la mélancolie et la violence des musiques que j'écoute, par la nuit, par le "silence" que toutes cette musique peine à masquer.
Je suis aussi ailleurs, dans ce grand immeuble de cinq étages désert, d'une certaines façon, je suis seul.
Bref, revenons en à nos questions.
La première, qui peut paraitre simpliste, qui doit sûrement l'être, et pour laquelle, "hélas", je ne trouve pas de quoi prouver la négative bien qu'elle doit exister, je suppose. Je l'écrit telle qu'elle m'est venue :
Le bonheur ? C'est obligatoirement l'amour ?
La deuxième, c'est autre chose.
Et je ne suis pas sûr de pouvoir l'exprimer correctement...
Alors, voilà, il me semble avoir remarquer en écoutant les gens de çi de là, qu'ils restent tous, inconsidéremment écrirais-je, persuader de pouvoir un jour, tôt ou tard, réussir leurs vies.
Ce qui me parait une gageure en fait, nous sommes formatés pour la réussite dans un monde d'hyper-concurrence, c'est donc une majorité qui reste(ra) "derrière".
Donc, est ce que c'est vrai ?
Et qu'adviendrais-t-il de quelqu'un qui n'y croirait plus, étant entendu que je considère mon postulat de départ comme relativement vrai ?
RaZ
Enfermé dans sa faiblesse et sa fragilité
Cloaque mentale
Avec toutes les impossibilitées
Dont celle de s'exprimer
Rester bloqué
A la porte du sens
Avec comme seul bagage
Sept mots
Et un vieux reste d'innocence
P.S. : Quand les autres sont dans la cale ou à terre, à dormir ou à faire la fête, je reste sur le pont préférant questionner "la vie, l'univers et le reste", voilà peut être pourquoi je suis capitaine... |