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Topic: Haaa.. l'Atlantide...
Posted by: Caron at mar. 24 sept. 2002 11:11:10 CEST

Keywords: Heureusement nous avons échappé à la fièvre des mers...

Message:

Cette histoire concernant le Pape me ravit mais je crois que notre ami parlait de la fois où c'est le Pape (et non vous) qui portiez le costume de bouffon. Je pense qu'il fzaisais référence à cette partie fine chez Monsieur le Cardinal d'Antoir...

Mais passons...

L'Atlantide disiez vous ?

Cette histoire est un peu longue mais part d'une anecdotique tout à fait insinifiante : un escroc de bas étage avait réussit à convaincre mon maître qu'il avait en sa possession une carte permettant de trouver ce lieu mythique qui a fait réver tant d'explorateurs.

Le Duc, d'ordinaire si lucide, accepta de payer et m'ordonna de monter une expédition. J'acceptais mais lui conseillais néanmoins d'obliger le sinistre individu à m'accompagner. Il montra évidemment une réticence évidente à cette idée mais c'était la condition pour recevoir son salaire et la somme que mon maître avait accepté de payer était particulièrement conséquente.

Nous prîmes la mer un sombre matin d'hiver, le brouillard bouchait le port de Brest et nous fendions la brume et les flots sur un gallion affrété pour l'occasion. Nous ne dîmes notre salut qu'à l'expérience du capitaine qui nous éloigna de la côte en réussissant à éviter tous les écueils que les côtes bretonnes avaient mis sûr notre route. Comme si les éléments eux même avaient décidés de nous empécher de quitter le bon Royaume de France.

Nous aurions dut remettre le départ de quelques jours pour attendre une météo plus farorable mais je craignais que notre guide ne tente de fuir avec l'argent et une fois en mer je me sentais plus rassuré sur ce point.

J'avais oublié de préciser un détail savoureux... le "plan" étaient gravé sur un cure dent et ne pouvait être lu qu'avec une forte loupe... l'aspect ridicule de la chose ne vous échappera point et c'était une des raisons qui m'avait fait douter de la crédibilité de notre homme.

Mais le moment est venu de vous le décrire. C'était un homme petit, au profil en lame de couteau avec un nez allongé et un regard de fouine. Je n'avais jamais vu en un seul homme réunit autant de signes extérieurs de fourberie. En plus, il passait son temps à se frotter les mains et était constamment légérement vouté. Si je l'avais connus plus jeune je lui aurais fortement déconseillé de devenir malhonnête : avec ce physique il n'avait aucun avenir dans le mensonge.

Et pourtant c'était bien sur ses paroles que reposait une expédition réunnissant 120 hommes sur une Flûte, un navire hollandais de 60 mètres de long armé de 22 pièces de 12 en bordée. Le Duc avait préféré ceci à un Galion, plus gros et mieux armé mais bien plus lent.

L'homme, qui se faisait appeler Francesco, n'avait jamais cherché a échapper à ma surveillance mais au lieu de me rassurer celà n'avait fait que me conforter dans ma certitude : il était trop sûr de lui, il avait forcement un plan. Un véritable explorateur aurait montré de l'excitation, aurait été eut au moins les yeux qui brillent, la bave aux lèvresn que sais-je... Mais il restait toujours impassible, un éternel petit sourire au lèvre, se frottant les mains , semblant voir à travers la brume quelque chose qu'il était seul à discerner.

Cet homme me mettait mal à l'aise et les conditions climatiques n'étaient pas faîtes pour me rassurer.

Dès le deuxième jour, alors que nous piqquions vers le sud pour rejoindre les côtes Espagnoles, une tempête se leva. Les passagers furent consignés dans leurs cabines. Francesco ne se faisant pas prier je me joignait à lui et profiatit de l'occasion pour le surveiller d'encore plus prêt.

Je n'arrivais pas à deviner ses pensées et celà m'exaspérait. Je tentais de lancer une conversation pour le forcer à la faute, à se contredire, à se dévoiler mais il ne répendait que par des phrases courtes, des banalités. Dans ce petit jeu que j'avais entamé je finissais par me demander qui était le chat et qui était la souris.

Tout à coup des hurlements provinrent du pont. Je sortais précipitament, abandonnant mon exaspérent compagnon. Du coin de l'oeil, un court instant, j'eu l'impression que son sourire s'était et cette impression fugace me laissa une sensation de malaise qui ne me quitta pas jusqu'à ce que je fasse irruption sur le pont. A cet instant un paquet d'eau me frappa de plein fouet et me jetta au sol. Je m'accrochais où je pouvais, priant la Vierge de Miséricorde pour ne pas mourir ainsi sans avoir fini ma tâche.

La tempête dura encore plusieurs heures et lorsque le vent tomba enfin je me trouvais exténué, vaguement attaché à une rambarde, avec dans la bouche un goût d'eau de mer et de vomit épouvantable qui m'avait sans doute sauvé la vie en me maintenant conscient...

C'est ce moment que choisit l'autre pour sortir. J'étais à ses pieds, incapable de bouger et je ne pouvais que le regarder se détacher sur le ciel encore chargé de nuages de l'Atlantique Nord. Ses mots tombaient sur moi comme les pierres tombent sur le prisonnier qu'on lapide. Chacun me blessait et j'aurais voulu que ce soit le dernier. Il m'appris, son inaltérable sourire au bord des lèvres que le Capitaine était passé par dessus bord et que c'était la raison des cris que j'avais entendu. Mais d'après lui je ne devais pas m'inquiéter : le Second avait pris le commandemant du navire et avait l'air d'être tout à fait capable de nous emmener à bon port.

A cet instant je me jurais de lui effacer définitivement ce sourire du visage.

On me conduisit dans ma cabine où je passais plusieurs jours à délirer. Un marin qui venait m'ammener à manger m'informait, quand j'étais à peu près conscient, des derniers évenements et celà n'était pas fait pour me rassurer. La tempête nous avait entrainée en pleine mer et le Second avait toutes les peines du monde à faire le point. Comme une grande partie de l'équipage avait périt, ou avait été blessé dans la tempête (sans parler dans déga^ts matériel), Francesco l'avait convaincu de faire demi-tour et de revenir plus tard avec une autre expédition.

Le cinquième jour j'arrivais à me lever et montais sur le pont. L'air frais me fis du bien.

Le sixième jour je fis une rechute, je ne repris conscience que le huitième jour et pris une décision : ne plus accepter aucune nourriture. Je soupçonnais Francesco de m'empoisonner et je devais être en état pour pouvoir lutter contre lui.

Pour reprendre des forces je me rendis dans la cabine du Capitaine. Le Second avait hésiter à se l'approprier et j'y trouvais quelques biscuits et une bouteille de rhum... J'y vis aussi son perroquet, au plumage superbe et au verbe gras. Le bel oiseau finit dans mon estomac.

J'avais besoin de viande et la cabine disposait d'une cheminée, l'embrochant sur l'épée de son maître je cuisi cette pauvre bête sans hésitation : J'étais certain que le capitaine n'était pas tombé à l'eau par hasard et cette volaille allait me permettre de le venger.

La chaire tendre et gouteuse fondait dans la bouchen je me sentais revivre. Maintenant il fallait passer à l'action. Et il me fallait rester prudent : Le fourbe avait sans doute payé un marin pour assassiner le Capitaine et je ne pouvais donc me fier totalement à l'équipage.

Je m'emparais de la longue vue fixée à un mur et sortait sur le pont. Le vent m'étourdit, je manquait de tomber mais peu à peu l'équilibre me revint.

"Terre"

La vigie venait de hurler.

Nous piquions plein nord vers une côte déchictée. Impossible à cette distance de reconnaître le port bers lequel nous nous dirigions... Quimper ? Vannes ? Non, c'était un port trop petit... J'utilisais ma longue vue et petit à petit la lumière se fis dans mon esprit, comme le soleil dissipant les brumes matinale la vérité déchirait la toile de mensonge patiement tressée par Francesco... Nous foncions vers la côte anglaise !

Ce traître se proposait de livrer à la perfide Albion un navire et tout son équipage, se faisant payer par les deux partis et la tempête n'avait fait que faciliter ses plans. J'avais moi même servi ce projet en hâtant le départ algrès la météo... et c'était son comportement qui m'avais poussé à agir ainsi...

Je dégainais aussitôt et, sabre au clair, me lançais à se recherche. Je le trouvais finalement dans les cales , occupé à mouiller la poudre... Il ne fallait pas que nous puissions nous défendre en découvrant la supercherie, il avait sans doute déjà prévenu ses employeurs avec un pigeon voyageur.

Mon apparition sembla le surprendre mais il conserva son sourire. Il devait avoir une arme dissimulée sur lui.

"Pourriez vous me confier le plan de l'Atlantide... après tout mon maître vous l'a grassement payé..."

"Mais bien entendu"

Il me tendit le cure dent. Je le pris et dans la même mouvement lui planta dans l'oeil ! Il poussa un cri et se jetta en arrière, sortant quelque chose de sa veste mais déjà mon sabre s'abbatait et sa main tmba sur le sol, tranchée nette.

Je l'observais un instant : il regardais son bras d'où le sang aillissait en gros bouillon, son visage, déformé par un rictus de douleur, reflétait l'incompréhension. Cette main tranchée semblait ne pas faire parti de ses plan et cela semblait l'étonner...

Il fit un pas dans ma direction mais mon sabre lui trancha la gorge. Je rammassais sa tête et la ramenait sur le pont. Devant l'équipage réunit j'expliquait alors la situation et prenait le commandemant. Personne ne sobgea à s'y opposer, de toute façon Francesco n'était plus en état de payer qui que ce soit.

Nos mîmes cap sur le large alors que déjà deux navires Anglais apparaissaient d'une crique. Nous dûmes abandonner nos réserves de vivres et même d'eau douce pour alléger le navire mais nous parvinmes à les distancer. Deux jours plus tard nous étions de retour à Brest. Le Second avait sans doute été complice mais d'autres régleraient cette affaire. Pour moi c'était terminé et je pouvais rejoindre mon maître pour faire mon rapport.

Cette aventure me marqua évidement mais je crois me souvenir que vous fûtes vous même en facheuse posture lors de votre voyage chez les Turcs et sans l'aide de la fille du bossu vous auriez eut bien du mal à accomplir la prophétie. Mais j'ai oublié les détails, serirez vous assez aimable pour me rafraichir la mémoire ?

Caron




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