Message:
>L'idée est séduisante mais elle a ces limites: quand tu changes d'environnement
>ou tout simplement de poste de travail, tu dois tout reconfigurer ou perdre tes
>marques et te retrouver comme si tu avais un nouvel outil. Alors que se faire
>la main pour utiliser un outil tel qu'il est - surtout si il est répandu comme
>VI ou GNU Emacs - te permettra d'être immédiatement opérationnel où que tu
>sois.
Alors que je peux tout faire de mon bureau, de ma chaise, en ouvrant des CRT, des FTP ou des TSE sur les machines concernées ? C'est ridicule. Pourquoi travailler dans la sombre salle des machines, debout, devant un moniteur pourri, alors que j'ai un bureau, avec des plantes, une vue sur le jardin, un moniteur 21 pouce, une chaise de ministre et de la musique ? *lol*
Je pense que nous parlons bien des mêmes outils mais pas du tout des mêmes besoins. Ce que je cherche à expliquer ici, depuis le début, n'est pas la suprématie d'une méthode sur une autre. Je cherche a expliquer que la motivation des gens quand au choix d'un éditeur est axée sur leurs besoins (rationnel) et sur leurs gouts (irrationnel) ainsi que sur leurs habitudes (à la fois irrationnel et rationnel - dépend du degré de temps qu'on a passé à se demander si le changement valait le coup ou non, ou si on s'est juste braqué sur l'habitude en question)
Je bondit chaque fois que des gens viennent agiter devant moi la marionnette du "logiciel libre" ou encore du "UNIX c'est mieux que MS" ou de "VI c'est le dieu des éditeurs" (ou emacs, pareil). Ces engins là ne sont pas comparables. UNIX ou MS c'est une question de coût, de sécurité, de moyens humains (le type qui l'utilise connait il mieux l'un ou l'autre / est ce que ça vaut le coût de lui apprendre celui qu'il connait pas), de moyens techniques (qu'est ce qu'on va faire tourner et sur quoi)... "Logiciel libre ou non" c'est aussi une question de coût, de fiabilité, de support, de moyens humains et techniques. Et les éditeurs c'est pareil. |