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>qu'est ce que le luxe, à partir de quand une dépense ou un objet est il du
>luxe, certains objets sont ils de luxe par nature ou bien la notion de luxe
>est elle liée à une question de prix, et dans ce cas y a t il un prix limite
>au delà duquel on tombe dans le luxe ou bien faut il raisonner sur base d'un
>rapport entre les revenus et les dépenses pour dire si une chose est un luxe
>ou non ?
pour moi, le luxe c'est de s'acheter qqchose qui n'a pas une utilité vitale, ou une utilité pratique incontournable.
par exemple, s'acheter une voiture, si on en a besoin pour se déplacer c'est pas du luxe. Mais préférer un modèle "chicos" plutôt qu'un modèle "classique et moins cher" c'est du luxe. Si tu prends une golf plutôt qu'une AX, ou une ferrari plutôt qu'un monospace, c'est du luxe
par exemple, acheter un CD, un DVD, un bouquin, c'est généralement du loisirs, donc du luxe. On en a pas besoin pour vivre. C'est de l'extra.
D'une manière générale, vivre dans le luxe pour moi, c'est de s'acheter les trucs dont on a envie, dès qu'on en a envie, sans réfléchir à combien ça coute (sans regarder le prix ou presque) et sans s'embeter à faire des comptes et des re-comptes pour voir si on pourra manger après.
J'ai plusieurs niveau dans le "luxe", je met pas l'achat de la collection complète des DVD de james bond au même niveau que l'achat d'une ferrari. Mais globalement, ça reste de l'agréable, pas de l'utile. Je considère que quand j'achète tous les DVD de Stargate : c'est du luxe. Je pourrais m'en passer ou Je pourrais les enregistrer quand ils passent à la télé sur VHS.
D'un autre coté, je considère pas le faste ou le luxueux comme quelque chose de mauvais. J'ai fait des études dans le but premier de gagner suffisament d'argent pour m'acheter ce que je veux quand je veux (et ça n'est possible que parce que je n'ai pas forcément des envies "très couteuses" finalement, un CD ou un DVD de temps en temps et j'suis heureux) même si c'est vrai que le coté "avoir un job qui me plait" et "pas me faire chier 35h par semaine à changer le même boulon sur une chaine de montage" rentrait aussi en ligne de compte.
Par exemple, je n'ai pas un train de vie que je considère comme fastueux et je ne suis pas habitué à des dépenses mirobolantes, à coté de ça il est vrai que je tiens à mon confort et que j'y consacre une bonne partie de mes revenus de telles sortes que certaines personnes démunies pourrait considérer certains de mes choix comme du luxe (ex: vivre dans un appart. de 130 mètres carrés au lieu d'un studio, avoir troqué ma Corsa pour une Puma,...), donc il y a une distinction entre le simple confort et le luxe mais ces notions semblent assez subjectives. Alors comment les définir ? Est il d'ailleurs possible de les définir ? Et Dieu dans tout ça ? Quand est ce qu'on mange ?
Je raisonne ni sur le rapport "salaire/prix", ni sur le "seuil de prix" lui même, mais bel et bien sur la nature de l'achat. Pour moi, la civilsation occidentale est essentiellement basée sur le commerce de "luxe" parce que généralement, les gens arrivent relativement bien à survivre (boire, manger, avoir un toit, financer les choses qui sont indispensables à leurs revenus et à leur métier - comme une voiture ou un trajet de métro - assurer sa santé et le bien être des siens) et se penchent bcp plus sur la possibilité ou non d'avoir tel ou tel objet ou service "agréable mais pas indispensable" (j'y inclus des choses comme les voyages/vacances, les trucs de détentes genre JDR, télé, radio etc). Je met globalement pas dans le mot "luxe" une quelconque connotation d'élitisme/snobinard genre "le luxe c'est le caviar" ou "le luxe c'est un bijou ou une ferrari".
Voilà, c'est mon référentiel personnel... il n'engage que moi, et je comprendrais s'il vous parait étrange.
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