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>En plus, j'ai pas parle d'un element eventuel de justification: le dragon a commis une bourde, comme ca peut arriver a tout le monde!
A mon avis non, et c'est d'ailleurs la raison pour laquelle cette absence de justification me fait tiquer: la tactique des archanges est présentée comme "LA" manière de buter des dragons en combat aérien. On sent qu'ils n'en sont pas à leur coup d'essai, qu'ils se sont super entraînés pour arriver à ce résultat (ont dit d'ailleurs dans le film qu'ils effectuent cette manoeuvre depuis sept ans si j'ai bonne mémoire) et qu'ils ont mis le stratégie au point dans les moindres détails. Bref, ils ne s'en remettent pas à un coup de chance ni à la possibilité que le dragon commette une erreur d'appréciation, à chaque fois le dragon quitte sa cible principale de yeux pour se lancer à la poursuite du leurre. C'est donc qu'il doit y avoir une raison à ça, raison sur laquelle repose toute leur stratégie, et j'aurais aimé savoir laquelle.
>Cf ci-dessus: certaines sont impossibles a donner sans commettre de gros impairs dans la narration (par leur essence meme... arreter la narration pour donner certains types de justification est parfois excessivement plus mauvais que de laisser couler).
Une ligne de dialogue donnant un indice aurait suffit, je ne m'attendais pas (ni ne souhaitais) à un cours magistral.
>En tout cas, sur cet elements precis, tu fais un fromage de rien du tout... surtout quand tu presentes ca comme un "point faible" du film.
C'est pour moi un point faible dans la mesure ou cette scéne est un point fort, elle retient donc d'avantage mon attention que le reste et ses carrences sont plus frappantes à mes yeux.
Par contre, pour prendre un autre exemple que j'ai cité, le fait qu'il ne soit pas fait référence à la manière dont les militaires se ravitaillent en carburant est moins dérangeant.
>Ce que j'ai adore ici (et ce qui m'a fait dire que le scenario n'est pas un truc minable tout de meme), c'est la structure narrative adoptee par les deux conteurs: un melange interessant de narration indirecte (on raconte l'histoire en se mettant dans le role d'un conteur externe), avec en meme temps une visualisation directe (on mime l'histoire comme si on etait les personnages). Quand les hommes miment le combat entre les skywalkers tout en disant des "et la, le chevalier noir dit "Je suis ton pere"" ou "a ce moment la, notre jeune hero est frappe de stupeur" (tout en mimant la stupeur).
>Je ne sais pas si ce style existe (je doute...),
Je ne suis pas expert en la matière, mais je me demande si une certaine forme de théatre du moyen age ou de la renaissance ne ressemblait pas un peu à ça: un conteur sur l'avant scène déclamait un texte ou chantait une chanson épique tandis que derrière lui des comédients jouaient les différentes scénes racontées. De plus l'alternance narration directe / indirecte est (d'une certaine façon) à la base de certains spectacle de type "one man show", le comédien s'adressant alternativement au publique et a des interlocuteurs imaginaires en mimant des dialogues avant d'en faire le commentaire. |
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