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Il me semblait clair que j'excluais le cadre du terrorisme, mais ce n'est visiblement pas le cas...
Dans le cas du terrorisme, AMHA, ce n'est pas à la police, ni à la justice, d'agir, mais à la DGSE. Et eux ont les moyens pour qu'il arrive un "accident" au terroriste (avéré ou potentiel).
Quant à la peine de mort, pour eux, la question ne se pose même pas...
Le propre du terroriste étant de s'estimer en guerre contre un état, une religion ou une forme de société, il en assume à la fois les actes (tuer autant de "panous" que possible) et les conséquences (risque de se faire dézinguer par un "panous").
Peine de mort, bavure, "accident", rien de tout ça ne peut faire reculer un terroriste car il est prêt à mourir pour sa cause (je ne parle pas uniquement des attentats-suicides à connotation islamiste, mais aussi des attaques de cibles protégées, comme les installations militaires allemandes en zones occupées, Chirac, Mitterand, De Gaulle, Kennedy, Reagan, Gandhi, les commissariats et casernes d'Irlande du Nord, les gendarmeries de Nouvelle-Calédonie, ...).
Par contre, je maintiens ma position en ce qui concerne le BANDITISME et la CRIMINALITE, à savoir que j'estime la peine de mort dangereuse, car susceptible de radicaliser les comportement extrêmes. Un animal pris au piège est toujours plus dangereux à manipuler que quand il est libre, et un homme désespéré préfèrera courir le risque d'un baroud d'honneur si ça peut le sauver de la peine capitale, alors qu'il se serait rendu s'il avait eu la certitude d'avoir la vie sauve. C'est ce qu'on appelle l'instinct de conservation.
Licorne. |