Message:
De trois choses l'une :
1) l'introduction directe.
Normalement on passe par des syndicats bancaires (groupement de banque) menés par un chef de file ( une banque qui coordonne le fonctionnement du placement).
Un syndicat s'occupe de garantir l'achat des actions (si personne n'achète, il achète en dernier recours) et un autre le placement (les banques sont chargé de cendre leurs actions aux particuliers et aux investisseurs institutionnels).
Les banques se payent grassement mais leur role n'est pas négligeable.
Ils démarchent les particuliers par leur réseau (ton conseiller financier qui va te dire d'acheter du XXX) et ont des contacts inégalés avec les investisseurs institutionnels (perso je n'ai pas le numéro de gestionnaires de SICAV, eux si).
Dans le cas de Google je trouve l'initiative très intéressante.
Les banques étaient dans une situation de monopoles, elles vont devoir prouver leur utilité.
Et par principe j'aime bien tester les limites des différents systèmes.
Néamoins il ne faut pas généraliser trop vite.
Google peut se permettre cela car il a une marque devenue culte.
"Jean rené import export de matériaux aimantés SA" ne pourrait pas se permettre ce genre d'opérations même si elles devaient devenir banales.
2) Pour les action préférentielles, ce n'est pas nouveau ca existe depuis longtemps.
Ca vient d'ailleurs d'être transcrit en droit français.
Ca semble quitte ou double.
Soit on a un type très efficace et il peut mener sa barque comme il l'entend et ca paiera.
Soit on va s'orienter vers une lente dérive sans que personne ne puisse rien faire.
Dans les faits on se rend compte que des sociétés sans actions préférentielles et sans actionnaire majoritaire qui la controle sont des places fortes avec des PDG quasi indéboulonables (cf disney) malgré leurs erreurs.
Bien sur cela commence à changer, il y a des débarquements sauvages, mais c'est loin d'être systématique.
Inversement un PDG super majoritaire avec une part importante des droits de vote doit tout de même composer avec les autres actionnaires qui disposent de recours légaux pour limiter la gabegie.
Donc plutot un non évenement à mon avis.
3) la vision à long terme.
Certaines sociétés tiennent déjà le même discours (coca cola en fait parti je crois).
Warren Buffet, un des papes du capitalisme américain en fait d'ailleurs régulièrement son cheval de bataille.
Maintenant cela reste du concept et du voeu pieux, j'attends de juger sur pièce.
Définir une stratégie d'entreprise est particulièrement complexe pour un grnad groupe, on ne peut s'arrêter aux analyses simplistes.
L'exemple de la bulle télécom est en soit représentatif, on a payer des actifs dix fois leur valeur au nom du long terme ...
Le long terme c'est aussi parfois une bonne excuse pour faire des conneries qui sont visibles à court terme. |