C'est que l'écureuil caressé, depuis, est mort dans d'atroces souffrances.
L'odeur de l'homme étant sur lui, ses amis écureuils l'abandonnèrent, sans
parler des nanas écureuils, jalouses du parfum de notre impératrice adorée
(on le serait à moins - cela dit, il n'a peut être pas été très malin, sur
ce coup, de glauser sur ses conquêtes féminines humaines, le tout à coup de
cacahuètes).
Bref, seul, abandonné, il ne lui restait plus qu'à quémander un peu de
nourriture et d'affection contre quelque caresses de son idole humaine, la
déesse gigantesque (ben ouaip, mettez vous à la place d'un petit écureuil
deux secondes, les humains ne sont alors que de sales géants qui font rien
qu'à écraser les noisettes), déesse, disais-je, qui hantait ses nuits
éscureuilantines.

Las, son idole l'a oublié, migrant pour d'autres cieux, et l'a lâchement
abandonné aux affres de la solitude. Le pauvre écureuil solitaire (avec soleil
couchant dans le fond) s'en est donc reparti vers son arbre, déserté,
déspespéré. Il y est mort, de chagrin, d'amour et de solitude.


Bref, c'est très sordide, comme histoire
Thom'

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