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"Tu veux bien me donner ta définition du libéralisme, car effectivement, je crois qu'on a pas la même..."
Le credo libéral c'est l'optimum.
Laissez un maximum de liberté aux gens permet de se rapprocher de cet état.
L'optimum c'est un état ou l'économie est la plus efficace possible : la ou elle produit le plus de bonheur pour les gens.
Ce bonheur n'est pas équitablement réparti, mais modifier cet équilibre fera qu'il y aura au final moins de bonheur à répartir.
Mettre en place de nombreuses règlles ne va pas permettre à l'économie d'être rtès efficace, on va s'éloigner de l'optimul, il y aura moins de bonheur dans la société.
Oui le libéralisme n'est pas égalitaire et ca ne me pose aucun problème.
Vouloir que tout le monde ait la même chose est un doux reve (car nous n'avons pas tous les même capacités ni les même besoins).
Et surtout je ne vois pas ou ca mène.
Ca ne me gène pas que des gens soient riches, ça c'est de la jalousie.
Ce qui me gène c'est que des gens soient pauvres.
La question n'est donc pas l'égalité, mais la pauvreté.
Résoudre le problème de la pauvreté ne fait pas parti du crédo libéral à la base.
Cette théorie date de l'air industriel, à l'époque produire plus était foutrement plus important que répartir.
Des décennies de progrès dans la productivité ont changé la donne.
Mais libéralisme et reduction de la pauvreté, ce n'est pas pour autant contradictoire.
le libéralisme ne rejette pas les règlementations, il se méfie de leurs effets pervers.
Il craint qu'en établissant de bonne fois une règle, elle ait au final des conséquences négatives qui dépassent de loin les conséquences positives.
Bref qu'une loi qui au départ voulait limiter la pauvreté finisse par créer plus de pauvres qu'elle n'en sort.
Si certains politiques pensent qu'il faut supprimer toute règle, c'est leur interprétation de ce positionnement (et à mon avis le signe de leur détresse personelle, mais bon passons, aucunement le libéralisme en soit.
Finalement si on revient a l'essence du libéralisme, c'est se dire que le monde est complexe et que chaque action a des repercutions.
Donc on a intérêt à faire sacrément gaffe avant d'obliger les gens à faire quelque chose car ca risque de nous revenir dans la gueule.
Etre libéral à mes yeux, ce n'est pas être sans coeur.
C'est savoir que la route de l'enfer est pavée de bonnes intentions.
"J'aimerai bien savoir ce qui s'enseigne à ce sujet dans les écoles de commerce."
Ca faut demander a Melwen. |
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