Message:
"Quand il n'y a pas de règle, une règle s'impose par défaut : La loi de la jungle. Le fort écrase le faible. Et je pensais qu'une civilisation évoluée était au dessus de ça."
Et trop de règles c'est le politburo.
Essayons d'arrêter de raisonner en absolus, ca ne menera nulle part.
Deja, le servage est un problème social, la pauvreté un problème économique.
Maintenant la frontière n'est pas toujours très claire.
Je pense qu'il faut en revenir à ce qu'est l'économie à la base : la gestion de la rareté.
Nous avons des ressources rares (eau, pétrole, santé, heures de travail) l'économie est la pour nous aider à en faire le meilleur usage possible.
L'économie est un moyen, pas un but, elle ne dit pas quel est ce meilleur usage possible.
Le libéralisme lui apporte une réponse : le plus grand bonheur possible dans la société.
Il a un positionnement clair sur les inégalités : elles existent et c'est normal.
Par contre le libéralisme n'apporte pas de réponse claire sur la pauvreté.
Mais ca ne veut pas dire que libéralisme et lutte contre la pauvreté sont incompatibles, on trouvera surement une centaine de sujets de thèse sur le sujet.
Simplement que ca ne faisait pas partie de la problématique originale et la théorie libérale ne s'est pas encore réformée pour pendre ce problème en compte de manière prioritaire
Et ca n'est pas pour demain, ca met du temps à bouger une théorie.
Est ce qu'on doit pour autant jeter le bébé avec l'eau du bain ?
Je ne crois pas.
En fait ca n'a même pas vraiment d'importance.
Le libéralisme, c'est de l'économie : une théorie incomplète et à la fiabilité limitée.
L'action, elle, est politique, c'est donc la qu'il faut chercher la réponse.
C'est la volonté politique qui fixe les buts.
Lutte contre la pauvreté n'est pas contradictoire avec un gouvernement libéral.
La ou le problème peut se poser, c'est au niveau de la méthode employée.
Un gouvernement libéral preferera souvent un contrat a une convention, une convention à une loi.
Ce qui m'ammnèe a une explication plus détaillée sur ce concept de règles.
Il y a toujours des règles.
Elles sont implicites ou explicites, plus ou moins contraignantes, locales ou universelles, mais elles sont la.
La question est de savoir qui les établit.
D'un point de vue libéral, la règle doit être produite au niveau ou c'est le plus efficace.
C'est généralement directement par les personnes concernées (les contractants).
Mais il est tout à fait envisageable qu'elles soient créées à un autre niveau.
Par exemple, par l'état, car les rapports de forces entre les individus ne permettent pas l'établissement de règles saines.
Voir même par une organisation supra-nationale (foutrement lointaine des intéressés) pour profiter d'une coordination maximale.
Le critère est toujours l'efficacité.
La question la plus importante est : dans quel but.
Et la on en revient à ce que je disais plus haut : la volonté politique. |