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Oui, enfin, pas trop, du bout des doigts, allez... :)
Je suis d'accord sur deux points dans ce que tu cites :
- la privatisation de l'énergie me semble plus que dangereuses, pour les raisons de tirage vers le bas. Quand je vois ce que ça donne sur le téléphone (coupures professionnelles quand on est pas chez France Telecom, qualité assez souvent merdique pour les téléphones portables, jungle des coûts et des frais cachés), je ne veux pas retrouver la même chose avec l'électricité (ou le gaz si j'avais du gaz).
Or, ces deux privatisations font clairement partie du planning officiel de l'UE concernant les S.I.E.G. (cf. "livre blanc des S.I.G." sur le site de l'UE). Et même si le rejet de la constitution ne freine pas cet aspect du problème, la constitution ne nous protégeais pas non plus contre voir enterrinait des décisions à ce niveau.
Maintenant, la contre partie, c'est que EDF devrait se désengager des marchés européens et ne pas chercher à investir ailleurs. Revendre l'électricité au même coût qu'en France, pourquoi pas, mais investir et racheter à l'étranger (avec les 2 milliards d'euros de pertes que rapporte le canard cette semaine à propos du rachat d'une boîte italienne) ne devrait pas être le cas.
- Sur les statuts des fonctionnaires, il y a des choses à changer. Malheureusement, toutes les réformes sont "aveugles" au sens où elles ont tendance à taper dans le tas et à provoquer des dommages collatéraux.
Ex : le paiement au mérite, introduit partout depuis l'année dernière. Bonne idée. Mais qui juge le mérite ? Le supérieur direct. T'as pas de chance, t'as un chef con, tu te fais aligner même si tu bosses à fond. Autre chose : au final, il doit y avoir 20% de notes qui baissent, 25% de notes qui montent et le reste qui bouge pas. Qui harmonise ? Le ministère.
La réforme part du principe que seuls 25% des fonctionnaires sont bons et que 20% sont mauvais. Comme toujours, c'est ceux qui seront tout au bout du chaînon de commandement qui vont se retrouver dans les catégories basses et les fonctionnaires du ministère seront toujours dans les 25% qui progressent.
Bref, ça encouragera la base à ne rien foutre et à ne pas se faire remarquer pour être dans les 55% qui stagnent et ceux qui veulent faire bouger les choses et qui se battent pour que les idées évoluent se retrouveront souvent dans les 20% qui baissent. |