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>C'est AVANT d'en faire un état qu'il faut décider de la forme de cet état!
Ce que je veux dire c'est qu'il faut commencer par se mettre d'accord sur le principe d'en faire un état avant de lancer le débat sur la forme que cet état devra prendre. Modifier les institutions par petites touches successives sans oser définir l'objectif final c'est le meilleur moyen de se perdre en chemin.
>Après, ce sera trop tard, une fois que l'état est né en tant qu'état (con)fédéral, ce sera trop tard pour changer!
Pas du tout, la Belgique est passé d'un statut d'état unitaire à celui d'état fédéral sans révolution ni même sans qu'il soit nécessaire d'adopter une nouvelle constitution, on a simplement modifié certains articles de la constitution de 1830 en conservant l'essentiel. Le choix d'un type d'organisation institutionnelle n'est donc pas immuable.
>Regarde la constitution telle qu'elle nous a été proposée :
>- ratifiable si 80% des états le veulent,
>- amendable si 100% des états le veulent.
Le propre d'un texte constitutionnel c'est d'être difficilement modifiable (pour que les grands axes de l'oragnisation de l'état ne soient pas remis en cause à chaque alternance politique). L'unanimité c'est peut être un peu stricte, mais d'un autre coté nombreux sont les traités fondateurs de l'Union a avoir été adoptés à l'unanimité, donc c'est assez cohérant.
>J'appelle ça se foutre de la gueule des peuples!
En quoi est-ce plus criticable que d'exiger une majorité qualifiée des 2/3 ou des 3/4 ?
>Jusqu'à présent, les français et les hollandais l'ont compris et l'ont dit.
Je vais éviter de faire des commentaires désagréables, mais je doute que tous ceux qui ont voté on réellement compris ce dont il s'agissait.
>Elle a commencé à se bâtir en tant que confédération, avant de devenir fédérale
Justement non, ce n'est ni une confédération ni une fédération puisque ce n'est même pas encore un état.
>Et également sans qu'ils en soient bien informés (j'entend, sans qu'ils soient informés des conséquences de cette mutation).
Ca dépends des endroits, quand j'était en dernière année de secondaire on a eu un échange avec d'autres étudiants européens dans le cadre d'un congrès. Il est vite apparu que certains pays n'ont aucune vision claire du projet Européen tandis que chez nous c'était omniprésent, tant dans nos cours que dans nos média.
>Là, on le leur dit, et on leur demande leur avis POUR LA PREMIERE FOIS EN 60 ANS !!!
Et vu le résultat ça ne va pas me réconcillier avec la démocratie. |
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