Le liberalisme, c'est l'apologie de la liberté.
C'est partir du principe que laisser vivre les gens est la norme et que les règles ne doivent survenir qu'en cas de disfonctionnement.

Le libéralisme, c'est l'apologie de l'optimisme.
C'est penser qu'il y a suffisement de bon dans l'invidu et la société pour qu'on soit pas obligé de reglementer chaque aspect de la vie.

Le libéralisme, c'est l'ennemi du totalitarisme.
Le concept de dictature libéral est un non sens, on ne peut pas forcer les gens à être libre, juste leur permettre de l'être.

Le libéralisme, ce n'est pas sale.
Quand une politique dirigiste va demander des universités gratuites, une politique libérale va faire payer l'éducation a son vrai coup et mobiliser les deniers de l'Etat pour aider les étudiants pauvres qui présentent un potentiel.
Les universités disposent de plus de moyens et sont plus efficaces.
L'accès est limité aux étudiants riches ou s'étant faits remarquer par leurs résultats.
C'est discutable, mais surement pas condamnable sans appel.
(Je précise que le modèle américain, en bonne partie fondé par les Republicains n'est qu'une illustration très imparfaite de cette théorie).


Alors ensuite tu peux cracher sur ceux qui se présentent comme libéral et étiquettent leurs politiques comme tel.
Mais ne le diabolise pas.
N'oublie jamais que les démocrates américains en qui tu esperais temps il y a moins d'un an sont majoritairement libéraux (kerry en tête).

Je suis libéral, Raffarin c'est un con.
Faut pas confondre.

PS : je force le trait coté naïveté, mais vu la diabolisation du terme ces dernières années en France, c'est pas de trop.

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