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J'ai longtemps hésité avant de choisir un sujet...
"Est-ce que de remettre à la mode parisienne la livrée de valet va résoudre le "problème" des banlieux?"
C'était tentant mais trop évident, la réponse est évidement "non mais le costume de soubrette faut voir..."
Alors finalement j'ai pris le quatrième...
Hum, hum...
Dans notre société consumériste et matérialiste la valeur des choses n'est plus intrinsèque mais relative, nonobstant l'érosion "technologique" dévalorisant les biens par la seule création de nouveauté et avilissant l'amortissement, linéaire ou dégressif, en faisant un modèle abscon et passéiste, on peut citer de nombreux facteurs exogènes tels que le prix d'achat, la publicité, les effets de mode ou la peur de manquer pour justifier ces fluctuations erratiques.
Pour analyser la poussée démographique dans le sud du Loiret entre 1357 et 1420 il ne faut donc écarter aucune source d'information, en procédant par recoupement quand cela est possible, pour structurer l'analyse. Compte tenu des données fournies par l'Académie Royale à l'époque, il semble cohérent de procéder en trois étapes : Tout d'abord établir un état des lieux précis et exhaustif, décomposer ensuite les différentes causes de mutations et de modifications qui s'entremêlent et leurs impacts respectifs, pour enfin détailler l'évolution de notre variable et son caractère symptomatique en faisant fi des réactions "épidermiques" naturelles dans le contexte économique et politique de l'époque.
Ainsi, pourrons-nous pleinement répondre à la question qui nous taraude depuis le début de l'ère post-industriel: "Qu'est ce que tu bois Doudou dis donc ?"
La joie, joie d'être avec les autres mais aussi le bonheur simple d'être tout seul avec soi même, perdu dans ses pensées et loin du monde, nageant dans un univers onirique personnel. Par le partage, la rencontre ou l'introspection chacun peut trouver le bonheur, même fugace et artificiel. Le pessimisme totale, la dépression complète, ne peuvent être que passagères et ne font que dissimuler aux yeux de l'homme la félicité qu'il ne veut voir, se mentant à lui-même car il se refuse le droit d'être heureux.
Cette approche résolument optimiste, peut être un brin utopiste, développée par un groupe d'humanisme proche du mouvement hippy en 1971, retournait la célèbre phrase de Sartre "l'Enfer c'est les autres" en défendant que même si l'on ne trouve la plénitude que dans la solitude, ce n'est que grâce à l'idée inconsciente que les autres ne sont pas là et donc que la solitude en elle-même n'apporterait aucun bien être.
L'homme ne pouvait vivre qu'en communauté même si ce groupe de vie devrait respecter les besoins de solitude de chacun pour permettre à l'ensemble de dégager une énergie positive, motivante et constructrice.
Battant en brèche les argumentations belliciste, protectionnistes ou nationalistes, ces bon vivants qui se faisaient appeler Popularitas Herctum (en latin "les compagnons du partage") sont à l'origine d'un mouvement de pensée structuré qui a profondément marqué leurs contemporains et ne disparaîtra vraiment qu'avec la crise économique de 1929.
Beaucoup plus présents dans le monde littéraire que dans les univers plus "visuels" de la peinture ou du cinéma, ils laissent à la postérité des ouvrages comme "La vie à plein" de B. Jacou ou "Les enfants du ciel" de P.M. Sarensson, odes à la confraternité et à la liberté. On peut tout même citer le film de Karl Minerg "Maman" qui représente, même si l'auteur s'est toujours défendu d'avoir adhéré à ce mouvement, un idéal de société pour beaucoup des militants de cette philosophie.
Au contraire, l'école américaine et en particulier l'équipe du professeur Valien affirme que le pingouin et le manchot sont issus de deux branches différentes de l'évolution. Ne se basant pas sur des données anthropomorphiques, mais cette fois ci sur des données de biologie fondamentale, elle prétend démontrer que le manchot serait apparenté au phoque, des créatures marines qui seraient sorties de l'eau, alors que le pingouin se rapprocherait des oiseaux. Il serait sorti de l'eau il y a beaucoup plus longtemps, se serait envolé, puis serait redescendu sur terre pour lutter contre le climat polaire, peut favorable aux animaux volants.
Il serait donc beaucoup plus ancien et beaucoup plus évolué que le manchot, dans le sens où il aurait subit plus de modifications dut à l'évolution.
Quand les finlandais prennent en exemple la disparition des Grands Pingouins comme preuve de l'inadaptation du pingouin à son environnement (détruisant par la même la thèse du "retour sur terre"), les américain rétorque que cette disparition est dut à l'intervention humaine, récente, qui n'a pas accéléré un processus préexistant mais bien radicalement fait disparaître une espèce par des modifications drastique de son environnement.
On pourrait s'interroger sur cette approche de l'évolution. L'homme étant biologiquement une créature naturelle son impact sur l'environnement ne devrait pas être considéré comme "surnaturel" mais force est de constater que l'écosystème a évolué et que l'inadaptation au système actuelle n'est en rien représentative d'une quelconque inadaptation au modèle précédent.
Par contre, on peut remettre en cause les critères choisit pour justifier cette évolution. Tests ADN et marqueurs sanguins sont des données biologiques fiables mais leur évolution lors de mutation d'une espèce sont totalement hypothétiques et reposent sur des postulats qui restent à démontrer.
Paradoxalement ces deux approches ne sont pas aussi antinomiques que l'on pourrait le croire. Comme souvent, les deux extrêmes se rejoignent et, si Marx n'est pas Malthus, la radicalisation des opinions, la destruction complète du système en place et une révolution, tant des institutions que des esprits, restent des pré requis pour atteindre une situation idéale.
Or, aucune de ces deux extrémités n'a jamais été atteinte. En URSS, la dictature du prolétariat n'a jamais cédé la place au communisme. Cette phase qui ne devait être que temporaire, a perduré, créant un état dictatorial à l'opposé du but avoué de la révolution. De même, le capitalisme, aussi sauvage soit il, n'a jamais été poussé à son terme, les principaux acteurs du marché profitant de leur poids pour truquer la partie et fausser les règles du jeu à leur avantage.
Dans les deux cas ce sont les hommes, qui par leur soif, de pouvoir ou d'argent, ont empêchés d'atteindre "la perfection" rêvée et formulés par les idéologues.
La troisième voie qui n'a pas été développée ici, l'anarchie, se heurte au même écueil : comment atteindre une société idéale quand chacun des éléments de cette société ne cherchent qu'à tirer partie du système ?
Quel système serait assez parfait pour ne pouvoir être corrompu par l'homme ? Comment dissocier Liberté et Permissivité ? Faut-il chercher un nouveau système ou chercher à changer l'homme ?
Peut être la solution se trouve elle dans un réalisme dynamique, non pas un statu quo qui se complait dans l'acceptation de son imperfection mais dans la prise de conscience de la vacuité de la réalisation d'une utopie qui n'abandonne pas la recherche d'amélioration sous prétexte que l'idéal est inaccessible, dans une progression par tâtonnement, non pas pour atteindre une perfection illusoire, mais simplement pour une amélioration, pragmatique et fonctionnelle, de la vie des citoyens.
Pour conclure, de Brassens à Brel et de Trenet à Bécaud en passant par Aznavour et Bruant, la chanson à texte a apporté à la société française plus qu'un divertissement, une véritable fenêtre sur le monde, une bouffée d'air frais dans le quotidien étriqué d'une population engoncée dans une routine nauséeuse.
Les textes les plus noirs, les plus polémiques restent une source d'échange, de discussion, d'ouverture. Les auteurs les plus controversés apparaissent généralement avec les temps comme visionnaires ou tout du moins innovants. Ils ont apportés à leur génération ces élans, ces envies, qui ont servi, non pas de moteur, mais au moins de déclencheur à de nombreux événements tangibles qui ont eut un impact réel sur l'évolution de la société dans son ensemble.
Profonds ou superficiels, aucun texte n'est innocent et, consciemment ou inconsciemment, les auteurs marquent leurs auditeurs plus fortement que l'aspect "divertissement" qui prévaut généralement, ne pourrait le laisser croire. Les interprètes, en donnant leur voix, leurs gestes, en incarnant, en personnifiant ces textes, les humanisent et leurs donnent une forces irréelles.
Nous devons beaucoup à ces hommes qui, sur scène, chantaient leur vie, chantaient notre vie, chantaient la vie…
Merci de votre attention,
Caron :op |
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