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L'heure est la même. Le clavier a changé. L'écran a changé. Le lieu a changé.
Le devoir l'appelle. Où? A quoi? A taper ces mots, les liers, arriver à leur faire dire quelque chose. Pas grand chose, juste un petit truc, mais un petit truc qui gueulerait si fort qu'il montrerait, ce petit truc de rien du tout, à tout ces autres gros trucs, combien ils sont ridicules. Tout enflés qu'ils sont, ces gros trucs. Ces gros trucs qui controlent tout les autres mots. Tout ces pauvres mots, enchaîné à l'expression de tout ces gros trucs enflés. Les mots aiment bien les petits trucs. Un peu comme ce rayons de soleil juste quand on se reveille, qu'on a pas encore pris son café, mais qu'on voit, et qui laisse tranquille, quiet. Ou alors comme cette jolie fille au sourire qui fait songer à tout ce qu'on aurait pu faire ensemble, oui ca, mais pas que, et puis ca, oui, ca aussi... mais on devait sortir de la rame parce que sinon on en aurait ramé encore plus, et puis, non, on pouvait pas lui parler, on savait bien qu'on allait devoir descendre, mais ce simple sourire laisse tranquille lui aussi, quiet. Comme les mots avec les petits trucs. Les petits trucs les tordent pas en tout sens, non, ils les laissent tranquille, au pire ils n'en ont pas besoin.
Arrivé là , il se dit qu'il avait réussi à leur faire dire leur petit truc au mots. Ils les avaient soulagé un peu. Mais ne l'avaient-ils pas soulagé aussi, eux, à leur façon? Parce que rappeler le à vous: le titre qu'il a choisi et le sous-titre qu'il a placé en exergue ne sont en rien bucoliques. Dès le début il nous manque une donnée. Lui! Qu'en est-il de lui? Est-il le même, comme l'heure, ou a-t-il changé lui aussi? N'a-t-il changé que pour redevenir même?
A ce moment précis l'auteur s'appercu que le narrateur qu'il avait créée l'avait analysé, décomposé en plusieurs parties. Fais de lui un personnage. Ceci l'intrigua profondèment. Comment son cerveau arrivait à faire cela? Il avait créée pour les besoins de sa petites formes littéraire un narrateur. Et là le narrateur qui était venu à la vie dans son esprit pour une durée trop courte voulut rester plus longtemps. La seule matière que l'auteur eu à proposer à son narrateur,ou plutôt celle que le narrateur désira d'éclairer, fut la sienne propre.
Et puis en bon formaté littéraire la seule chose qu'il lui soit venu à l'esprit de faire était de faire l'exegèse de sa petite insanité! il y en a qui n'ont vraiment peur de rien... Une question subsiste: Si le narrateur a pu faire cela n'est ce pas parce que l'auteur avait prévu cela dès le titre et le sous-titre, ou alors le narrateur a réecrit ceux là ? Un mystère qui on l'espere sera un jour éclairé!
Shiran |