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> La vie, c'est l'ensemble de ces bons petits moments. Et les autres, on les emmerde.
Tout à fait ma philosophie à moi...
Tout le reste c'est que du divertissement pascalien... Je suis bien placée pour en parler, car quoi de plus évocateur à ce propos qu'une école de commerce parisienne ? tous les facteurs sont réunis... (toutes les filles ont des chaussures pointues et les cheveux lisses, la préoccupation de tous les journaux, JTT et soirées en tout genre est la "choppe" et comment réussir à aller en cours le lendemain.......... pas la peine de leur parler de la version extended du sda, d'un film de lynch ou d'un concert un peu "décalé"...) mais moi je trouve à la longue que c'est vraiment super rigolo à voir... Sérieux c'est hilarant de voir une nana en chaussures pointues vert pomme, bas rézilles roses fushia, jupette verte et coiffure rose te dévisager passque tu te ballades dans le métro en jean's, pull et avec un saladier en main, un saladier! non mais vous vous rendez compte! Quel anticonformisme, quelle révolution! Serait-ce la nouvelle mode alternative ??? Là où le normal se confond avec l'original... quelle futilité : comment définir le "normal" sinon comme ce qu'on trouve à peu près partout ??? car après tout, comment définir un référentiel au "normal" ?
Quelle ironie de nous avoir fait étudier la représentation en philo/lettre de la prépa HEC... Je crois malheureusement que toute ma promo ou presque en a déjà oublié les principes fondamentaux : pernicieux masque social, représentation fausse et vile, la belle apparence, l'illusion qui réconforte... Je me souviens de ce que je racontais avec ferveur lors de mes colles et dans toutes mes dissert' qu'il existait une échappatoire à une telle conception du monde, que la belle représentation devait nous sauver de la représentation belle... qu'il fallait pour cela nous tourner vers l'art, la musique, les couleurs, tout ce qui est dans le n'étant pas, l'irreprésentable, le dionysiaque... et après tout, les meilleurs moments de ma vie actuelle ne sont-ils pas ces visionages de films en pagaille qui vous laisse dans un état second de vérité, d'extases prolongées lors de concerts éllitistes vu le maigre brassage social de son public, ou de simple fous-rires et autres moments libérés de toute entrave sociale et comportementale (vive les chats seins ;p) entre amis...
Finalement c'est Nietzsche qui avait raison : on s'en tape après tout, il faut juste essayer de renouer avec ce fond réel qui nous a échappé, ce dionysiaque, cette force incoryable et sublime qui à elle seule nous écrase de sa présence dans une puissance fusionelle orgasmatique... C'est évidemment impossible de le faire de manière déterminée et permanente (pour des raisons de non anarchie sociale évidentes),mais bon au moins, tendons à y arriver le plus souvent que possible...
C'est en tout cas ce que j'essaye...
Rions de ce monde, et construisons le notre à l'intérieur de celui-ci...
mouf,
Melwen. |
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