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Ca me parrait extrêmement allarmiste comme annalyse parce que:
- les élections de dimanche ne sont que des élections municipales (et provinciales pour être exact), ce ne sont pas des enjeux nationaux ou communautaires comme pour des élections législatives ou régionales.
- le risque de séparation de la Belgique était plus élevé il y a 20/25 ans, c'est à dire avant la réforme de l'Etat et l'établissement de nouvelles institutions de type fédéral. Actuellement les tensions entre communautés sont moins vives (sauf sur des points très précis et d'une portée assez limitée) et les institutions fédérales semblent fonctionner de manière globalement satisfaisantes. Le clima politique général n'est donc plus autant à l'affrontement et le séparatisme n'est plus à l'ordre du jour, sauf chez les extrêmistes indécrotables.
- malgré l'échec regrettable du projet de constitution européenne, la division du pays devient chaque jour un peu plus sans objet: les compétence importante relèvent de plus en plus de l'Union Européenne et les compétences secondaires sont déjà entre les mains des régions. Il y a de moins en moins à partager et donc moins de raison de se disputer pour un éventuel partage.
- outre les problèmes d'infrastructure et de finance, partager géographiquement le pays en deux ne serait pas aisé: un dizième de la population vit à Bruxelles, or cette ville est géographiquement située en Flandre mais est majoritairement peuplée de francophone. Alors a moins de créer une situation à la Berlin ouest (une ville enclavée dans un territoire étranger) tout projet de division butte imancablement sur ce problème.
- enfin, chacun sait que si la Belgique disparait la partie sud sera rattachée à l'Italie sous le nom de "Nouvelle Lotharingie", en raison du nombre élevé de personne d'origine italienne dans la région de Charleroi, à l'exception de la Principauté de Liège qui une fois restaurée prendera le nom de "Nouveau Saint Empire Romain Germanique Occidental". |
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