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Topic: Compte-rendu mini-RIF ! [attention ter : trèèèès long]
Posted by: Melwen, Chevalier Anti-Flood at dim. 29 oct. 2006 14:38:36 CET

Keywords: pfff, trouver le temps & courage de canditater un peu ajourd'hui...

Message:

Mini-rif de Tandyys à Paris cherchant son dernier carton d'une manière coïncidale avec la
venue de Marneus et son collègue schwïtzer-dütch Giani pour le concert "symphonique" de
Dionysos.
Comme ça fait longtemps qu'il n'y a eu de compte-rendu et que là ça vaut le coup, hopla !


De mon point de vue, tout commence en retard par la faute de Jean Luc (l'alternative
présidentielle de Nicolas Hulot même si les français ne le savent pas encore) qui me fait partir
en retard du boulot. Bref, je retrouve direct PGP et les deux suisses chez moua, le temps de
déposer les bagages, boire un litre d'eau suite à mes six étages, faire faire un footing à Toglog
qui tente de nous rejoindre et de retrouver Shiran, livre à la main à Parmentier. (Il est aussi
important de noter que comme j'ai un chapeau, je leade)

On remonte direct la rue Oberkampf pour installer le QG à la Maizon.

Une première tournée et les débats sont lancés : pseudo vs prénom (il y en a encore que l'on
découvre !), médisance par égards aux absents, la crise de l'emploi, la cigarette interdite, ces
politiques qui nous énervent, l'alcool tout y passe.
Bartab nous rejoint pile poile pour la deuxième tournée, on attend toujours Tandyys dont le
retour à parisien semble tourner en émoi tous les éboueurs qu'il croise sur son chemin.
On rempile donc sur une troisième fin de tournée une minute avant la fin de l'happy hour, on
est déjà tous bien happy en effet.


L'estomac se faisant sentir vers l'arrivée des 22h, il est temps de migrer vers le Tambour !
Tandyys frime en croisant un collègue centralien dans le métro, PGP m'a une fois de plus
piqué mon chapeau (petite... hum).


Le Tambour est bien évidemment blindé et les serveurs toujours aimablement parisiens nous
parquent en terrasse et nous assomment de deux bouteilles de vin et quelques apéros. Shiran
se lance dans l'acrobatie vinifiée de cigarette sous nos regards interloqués et Tandyys (*tiens,
ça fait longtemps que j'ai pas beaucoup parlé!*) monologue sur ses histoires de malentendus
acrobatiques également.

L'heure du crime approchant, la faim nous ayant fait vidé les bouteilles, il est temps de
s'installer dans l'espace guinguette et de s'enfiler quelques bonnes pièces de viande & autres
escargots bien français. On discute de tout et de rien, Marneus et Giani vont cueillir des
étoiles sous le bar ou sur le trottoir suite à leur malheureuse indigestion saumonesque suisse
du midi. Les serveurs restent placides : au Tambour, toute soirée est toujours autres mais
rarement sans péripéties.


Il est maintenant bien tard et temps de rentrer à pince en mode Paris by night. On cueille un
Timo fraîchement réveillé en bas de chez lui qui nous raccompagne le temps d'un kilomètre.

République, tout le monde bifurque pour un repos bien mérité.



Le réveil est un peu vaseux, mais la journée s'annonce chaude et plutôt découverte, il est
temps de bruncher en terrasse en fin de matinée avec les deux suisses.
Puis, c'est parti pour une belle randonnée à pieds à travers tout Paris.

Première pause par Bastille à OCD où Timo fait ses derniers jours. Quelques galettes
achetées plus tard, zig-zagage à travers le marais, et les classiques mais toujours efficaces :
Beaubourg - Notre-Dame - St Michel - Pont des arts - Le Louvre avec pause photo touriste à
la pyramide.

On découvre un sous-marin alerte qui chante des chansons paillardes (les femmes aiment les
cochons, c'est bien connu !) aux Tuileries ce qui nous affame et l'on passe le milieu d'après-
midi à faire notre repas du midi. A la table de droite, je reconnais l'un des taiwanais de mon
accord d'échange en Finlande...

On retrouve le gnome à la Concorde, on remonte guilleraitement les Champs au début
(*aaaaaaaux chaaaamps elysées tata-tatataaaaa !*), puis s'ensuit la lutte contre la foule, le
shopping de ces messieurs qui dévalisent les concepts store de sportswears.
Au pied de l'Arc de Triomphe, la soirée approchant, on se lance suicidairement au milieu du
boulevard le temps de voir la vue plongeante Louvre-Défense et on rentre tranquillement se
faire des steaks-haricots-salade verte (une moitié étant au régime, l'autre souhaitant se
dédouaner de tant de pains d'épices et autres Weihnachts-gâteries gourmandes suisses) en
récupérant Caroline qui nous accompagne au concert.



On s'entasse dans le métro jusqu'aux portes de Paris, la foule est docile et l'on rentre sans
attendre. On se trouve un super coin avec visibilité parfaite (débuts des marches) et place pour
sautiller tout notre saoul pour les 2h30 à venir.


La première partie est sympathique, un p'tit cheune Kim qui chauffe bien la salle sans
s'éterniser non plus.


Le concert de Dio est indescriptible et dès les premières notes (Giant Jack ! Quel début en
fanfare !) se place direct dans le top 2 des mes concerts à moua.

On a l'impression de vivre des heures historiques, on lâche quelques litres d'eau, Marneus
perd sa voix, on est tous en transe. Il neige à un moment, Matthias et le chef d'orchestre se
font de plus en plus de courbettes puis de câlins le concert continuant, c'est que du bonheur
avec des chansons de 10 à 20 minutes, ultra calées musicalement entre le groupe, l'orchestre
et la chorale, mais pourtant toujours aussi barré et dionysiaque en énergie.

Il s'excuse encore du raté des eurockéennes (la faute aux écureuils qui auraient mangés les
fils, qu'ils ont capturés et mis dans des cages quelque temps, puis finalement relâchés en bords
d'autoroute près de Mulhouse ;)). Il fait référence à plein d'autres concerts d'une manière des
plus poético-cruelle-meugnonne comme il le fait si bien, on a l'impression qu'ils se
souviennent de nous, c'est génial.

On refait bien évidemment la finale de coupe de monde avec un "ta gueule le chat" de 6 000
personnes qui dès le premier essai laisse Matthias absolument ravi (faut dire qu'en fin de
tournée, tout le monde connaît le truc !). On a peut-être même battu les Vieilles Charrues,
c'est dire !

Le final (après deux sessions de rappels sans fin) est sur Song for a jedi, avec une montée de
la chanson de bien dix minutes, l'explosion ha-llu-ci-nan-te du public qui n'en peut plus dès
les premières notes du rif, le slam vocal poétique à souhait de Matthias (plein de soleil, de
poker, de petits écureuils sortis d'une noisette, d'ours à lunettes et de foot) pour présenter tous
les musiciens puis slam physique jusqu'en haut des gradins du Zénith pour l'a capella
classique. Les gens se ruent hors des gradins pour le soutenir dès qu'il y a un trou, c'est
vraiment émouvant, la salle parait minuscule et à l'unisson alors que nous sommes 6000...

Cela n'en finit plus, le chef d'orchestre complètement désinhibé part slammer dans le public
empressé de soutenir sa corpulence due à son métier. Tout le monde retient son souffle à
chaque rouleau suivi d'applaudissements.
Il est suivi d'une dizaine de violonistes de l'orchestre qui se font hystériquement lancer par
Matthias dans la foule. Ils remontent sur scène ravis et haranguant le public comme de vraies
rock-star dans leurs beaux petits costumes noirs ! Du délire total, avec toujours un
accompagnement musical sans faute et aux petits oignons, juste incroyablement jouissif.
Metallica, Johnny Halliday & consoeurs peuvent aller se rhabiller avec leurs orchestres qui
font du rock bien polissé.
3ième mini rappel de Matthias qui fait chanter sans micro *je pleure de la neige* à tout le
monde. C'est fini, mais on part contents, pas déçus, pas sur notre faim, on a la sensation
d'avoir assisté à un truc de malade. On est bêtement monster in love.



On retrouve sur le coup des minuit PGP et ses crumbles pour une after chez moué. Timo nous
rejoint un peu tard et à force de lancer des chansons musicales commerciales-pouah,
anciennes ou underground, la soirée s'éternise en blind-test jusqu'à pas d'heure, même en
décomptant le décalage horaire...



Quelques heures plus tard, le réveil est difficile et hautement caféiné. A gare de l'est, le train
Paris-Mulhouse est une fois de plus le sacrifié du nouveau TGV-est et les deux comparses
suisses "jeutz gost lös".



Fin.
(je suis sensée retrouver les filles pour un goûter comateux compatible avec cholestérol, c'est
pas gagné :))


Melwen




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