Message:
>Je pense que le choix d'une armée de métier est moins
>philosophique ou politique que budgétaire et fonctionnel.
Exact... D'ailleurs, les tarifs de New Executive Outcome ou de Blackwater (deux sociétés privées spécialisées dans la défense sous-traités, puisque c'est comme ça qu'on dit "mercenariat" en politiquement correct) sont assez compétitifs pour permettre à une multinationale de se financer sa propre guerre privée contre le pays dont elle veut accaparer les ressources.
A quand l'externalisation complète de la défense?
>qualité contre quantité
Voir ma réponse à Yggdrasil, titre "De l'évolution des conflits"
>Armée de métier, un danger pour la démocratie
C'est peut-être réducteur, mais peux-tu me citer, dans le monde non communiste, plus de dictatures civiles non théocratique, ce qui exclue le Vatican et les "républiques islamistes" (je t'aide pour commencer : Allemagne nazie, Italie de Mussolini, Nicaragua 36-79) que de dictures militaires (je t'aide encore : Grèce 67-74, Portugal 26-32-68 (militaire seulement de 26 à 32, Salazar était civil), Espagne 39-75, Brésil 64-85, Uruguay 73-76, Paraguay 54-89, Argentine 76-83, Chili 73-90, Turquie 60-61 et 80-83, Lybie depuis 69, Irak 69-2003, Panama 81-89, Colombie 53-57 et 57-58 (deux juntes, l'une a renversé l'autre!), Bolivie 64-69, Pérou 48-56, Surinam 80-90, ...) ?
>pourquoi s'offusquer d'avoir une armée de métier, dont on
>entend finalement assez peu parler en temps de paix,
Parce que, en temps de paix, quand on en entend parler, c'est trop tard : le coup d'état a déja eu lieu!
>normal d'avoir une police et une justice de métier
C'est un autre débat... Merci de le lancer! La présence du jury populaire lors de certains procès fait que la justice est rendue "au nom du peuple" et "par le peuple". L'instruction est "de métier", pas la décision.
Licorne. |