Message:
Allez, je vous la fait brève : ca s’est super bien passé.
Bon maintenant si vous permettez j’y vais de la version longue j’en ai besoin :
IN BED WITH BOUCLIER.
Je pensais avoir bien préparé les choses : Deux semaines avant j’avais donné le gros coup de collier pour pouvoir dormir la semaine précédant. Cette même semaine Caron m’a filé un gros coup de main pour améliorer encore le scenario et tout et tout. On est parti vendredi soir pour dormir tard le matin et zou.
Je retrouve Bartab, Soner Du, et deux trois connaissances.
Je suis inscrit pour une partie le midi et une le soir. Midi : Pas un joueur à ma table. J’ai un peu les boules mais j’avais bien pensé que cela pouvait arriver.
En fait les joueurs ne s’inscrivent pas aux jeux qu’ils ne connaissent pas, j’ai oublié l’enseignement de la cjdra : Vite improviser une plaquette A4. Une fois faite je pars jouer à Traveler avec Soner Du (on passe un bon moment).
Le soir arrive, toujours personne aux inscriptions pour Armmme, je ne balise pas. On me propose de faire une présentation micro mais comme je suis le seul à qui on le propose je prend ombrage et décline poliment : envoyez les gens vers la plaquette au moment de l’inscription svp, mais je ne mendierais pas des joueurs.
Bingo l’effet plaquette : 5 joueurs ! (ni orga, ni payé par eux ;-) ).
J’emmène les joueurs à ma salle, on doit la partager avec un autre meneur : A mais non ! Pas moyen. Je les ramène dans la salle commune, je préfère maitrisé devant les tables et les badauds que devant un autre meneur (tout ceux qui ont maitrisé à coté d’une table de Caron morte de rire ne peuvent que comprendre mon appréhension).
Je suis ultra sous pression, cloué par le souvenir de la partie minable de Mech ESS et le bout de partie raté faite avec Brunal y’a deux cjdra de ça. J’ai peur que le jeu soit nul, que le scenario soit nul, mais pire que ça j’ai peur de tout foutre en l’air moi-même. Je n’ai maitrisé une partie hors fatigue de cjdra depuis… 5ans un truc comme ça. J’ai joué 2 parties sur les trois dernières années. C’est de la folie, mais je suis venu là justement pour me planter en toute discrétion. Heureusement je me raccroche au texte écrit par Pogo après MechESS : retrouvez ça, il faut que je retrouve cette condition limite hystérique de maitrise. Et surtout il faut que je trouve un lancement parce qu’on me regarde et je crois bien que c’est à moi de parler.
J’ai le livret de armmmme (version edition perso) et je cherche avec quoi commencer. L’intro me délivre. Le texte d’intro n’est pas utile devant une table mais l’encart qui présente le jeu marche parfaitement, les joueurs sont prévenus. Toujours tendu et n’osant pas improvisé une présentation je continu à livre des passages du livret : « l’après-histoire » raconte l’histoire des peaux vertes : les joueurs commencent à se marrer. Les blagues marchent ! Je profite de l’effet de surprise et décroche bien plus que des sourires amusés, c’est le début du bonheur pour moi.
Je continue avec la description de la Région, les descriptions des différentes races et ça continue en rires et sourires. Je me rends compte que la présentation du monde peut s’appuyer sur une lecture du livret mais je que dois en sauter certains passages. Je me dis que pour la prochaine fois je passerai au surligneur les passages en question pour ne pas les chercher (même s’il y a un coté « chercher de trésor » à lire les paragraphes en diagonal).
Les jeux de mots foireux installent parfaitement l’ambiance du jeu. On peut passer à la création des personnages. Des sourires, des rires encore, en tout cas moi je n’entends que ça ;-).
De mémoire : Un troll farceur, un gob cleptomane indécis, un gnome, deux orks dont un autoritaire douillet et un affectueux. Ca le fait, le scenario peut commencer. La première baston marche parfaitement et l’un des ork se prend une blessure définitive qui deviendra l’enjeu d’une fierté que je n’avais pas prévu entre les deux agressifs.
Je me dis quand même que je dois revoir un ou deux détails dans la baston et ajouter un ou deux points de détails. Je ne trouve pas le temps de tester la baston de bar.
Je place tous les éléments du scénario mais ne cherche pas à ce que les Pj les suivent tous, j’essaye de les noyer un peu dans la ville. Quelques surprises surviennent, avec le recul je manque de capacité à bien rebondir quand on sort du scenario et je le conclu en plaçant les derniers éléments. Pour mon défit personnel je place la chanson de fin de scénario, finalement c’est jouable.
Il est 1h30 un truc comme ça, on a bien joué, bien rit. Les joueurs me complimentent un peu (waouuuuuuuuuuuuuuu), j’entends que le jeu donne beaucoup de plaisir et a matière à faire bien plus d’une séance sans que je pose la question. Ca fait super plaisir. J’obtiens un critique négative sur ma maitrise en insistant un peu dont je prends bonne note (ne pas empiéter sur l’interprétation des perso, c’est leur territoire). Et une critique sur le jeu : le gnome est superdure à interpreter car trop peureux. Mais j’ai déjà quelques idées d’ajouts sur sa gestion pour améliorer les choses.
Je suis super ému : je suis vidé pour une partie assez brève mais ca l’a fait. Ca marche. Je suis super content. Non je ne vomis pas.
Bou |