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Cette fois c'est un sujet nettement plus léger qui a attiré mon attention. Je cite l'article texto (extrait du journal "La Meuse" de ce matin):
Interrogé sur ses motivations, Maxime, un jeune homme de 20 ans, originaire de Durbuy a été relativement clair : « Je voulais voir quelle était la véritable fonction de policier. Je voulais aller sur le terrain pour me rendre réellement compte de ce que c'était avant de prendre une décision pour mon avenir parce que je veux devenir policier. »
Maxime, malgré le fait qu'il ait entamé avec succès des études d'ingénieur a le feu sacré. C'est bien ! Mais de là à se rendre chez un tailleur et à se faire confectionner un uniforme de policier, le tout pour patrouiller en ville, il y a une marge que le jeune homme a allègrement franchie. Et ce n'est pas tout. Vêtu de son uniforme, Maxime s'est rendu plusieurs fois au commissariat de la police fédérale situé à la gare des Guillemins, à liège. Là , le jeune homme a expliqué qu'il était commissaire à la réserve générale, qu'il devait rentrer à Bruxelles, mais qu'il venait de rater son train. La première fois, il a juste demandé s'il pouvait attendre le prochain train au commissariat ce qui, confraternellement, lui fut accordé. Mais Maxime, comme la Mathilde de Jacques Brel, est revenu. Il a même apporté des pralines pour dire merci de tant de sollicitudes. C'est que le jeune homme a poussé le bouchon un peu loin. Un jour, il a emprunté de l'argent à un policier. Un peu plus tard, il a demandé à des « collègues » s'il pouvait partir avec eux en patrouille. Les « collègues » ont accepté et lui ont même prêté un spray lacrymogène puisque Maxime avait « oublié » le sien !
Finalement, lors d'une conversation sur la fonction de police avec des membres du commissariat, un policier a eu des doutes sur les qualifications du jeune homme. Lundi soir, alors que Maxime s'est représenté au commissariat, les masques sont tombés. Un peu « cuisiné » par ses « collègues », Maxime est passé aux aveux. Il a ensuite expliqué qu'il avait déjà été interpellé à Durbuy alors qu'il se promenait en rue et en tenue et qu'à la suite de cette interpellation, il avait été remis en liberté, à condition d'accepter un suivi psychiatrique. La thérapie s'est terminée en septembre de cette année. Elle a manifestement porté ses fruits. Maxime a été privé de liberté et déféré au parquet de Liège. Il a ensuite été remis en liberté non sans avoir été inculpé d'immixtion dans la fonction publique. |