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Avant toute chose je précise que je n'ai jamais pratiqué les jeux en réseau et que je ne connais absolument pas ce "milieu".
Par ailleurs je comprend parfaitement ta réaction et je pense que chacun a déjà ressenti la même chose à un moment où un autre pour s'être senti assimilé à un groupe d'individu décrit de manière caricaturale dans lequel il ne se reconnaissait pas.
Cependant, ta réaction n'est elle pas exagérée ?
>il a volontairement gommé tout ce qu'il pouvait y avoir de "monsieur tout le monde"
A la première lecture de l'article il m'a au contraire semblé que l'auteur prenait la peine de situer les différentes personnes rencontrées par rapport à leur situation professionnelle et familiale (mère de famille, employé, étudiant,...) laissant par là même entendre que les amateurs de ce jeu ne constituaient pas une élite d'informaticiens, une secte coupée du monde ou une tranche de population étroitement cloisonnée.
Par ailleurs l'aritcle se termine par la description d'une PIF, enfin d'un IRL en soulignant le coté convivial de ce genre de rencontre (que nous connaissons tous) ce qui achève de tempérer l'image de geek asocial qui risquait de transparaître à d'autres endroit de l'article.
Le seul point négatif ce sont les durées de jeu excessives balancées à interval régulier dans l'article (jusqu'à 20h par jour) et les commentaires sur les répercution de cette investissement en temps sur la vie sociale des joueurs.
Mais là il faut se mettre à la place du journaliste et s'interroger sur sa démarche.
Il décide, ou on lui demande, d'écrire un article sur ce jeu. Où va t'il aller pour recueillir des témoingnages ? Chez un étudiant qui joue seul dans sa chambre en dilletante une demi heure tout les deux jours ou bien dans une salle de jeu en réseau pour rencontrer des gens qui sont vraiment plongés dans cette activité ? Pour avoir un maximum d'info et de témoins en un minimum de temps et être sûr d'avoir en face de soi des gens qui connaissent vraiment le sujet à fond c'est bien entendu la deuxième option qui sera choisie. De là vient le fait que l'article ne porte pas sur les joueurs en général mais sur les joueurs accros en particulier (de même si tu veux faire un article sur le foot, tu vas aller interviewer l'équipe nationnale et non les gosses d'une cours de récré).
En fait l'article aurait du préciser que ce genre de jeu est pratiqué par des gens moins assidus et qu'il n'est pas forcément nécessaire d'y consacrer 12 heures par jours pour en profiter. Mais malgré cette absence de réserve je ne pense pas qu'il y ait réellement d'intention malveillante dans le chef de l'auteur. |
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