>Il faut au contraire se méfier grandement du critique pro qui n'est bien
souvent qu'un artiste rentré et frustré, car peu ou pas édité...<

Il faut arrêter l'amalgame entre les deux critiques (cf ma réponse à Licorne)... Il faut aussi arrêter les stéréotypes...
Le journaliste qu'on appelle critique peut parfois être un artiste raté, mais il peut aussi être journaliste parce que c'est ce qu'il veut faire...

Le critique pro (le vrai) est de deux types... Soit un lecteur/spectateur qui aime ça tellement qu'il décide d'en faire son métier, dans ce cas, il est bien rarement un créateur (la majorité je dirais), l'autre type, c'est un artiste (reconnu ou non) qui décide d'analyser son art, de le théoriser, de le faire avancer. Dans mon domaine on peut citer Maupassant, Zola, Sade, Diderot, Breton, (Barthes), Kristeva, Robbe-Grillet pour les plus connus...


>Il faut enfin se méfier des pairs qui dans certains cas qui t'aideront
(un peu) quand tu commenceras (surtout si tu oeuvres dans un secteur qui n'est
pas le leur !) et qui t'enfonceront quand tu auras percé(e) : "X... mais c'est moi qui lui est tout appris..." <

C'est un peu caricatural ça...

>L'artiste est un grand solitaire qui ne vaincra sa solitude qu'en allant vers le public....<

Oui et non... L'artiste est un solitaire, parce que ça va avec sa nature d'artiste... On ne choisit pas d'être artiste, on l'est ou non. Et être artiste signifie effectivement une certaine solitude face au monde... Quant au public, il est un mal nécessaire, pas toujours un choix ou une volonté (combien de Rimbaud, de Pollocks resteront à jamais inconnus car ils décidèrent de ne pas avoir de public et emportèrent leur oeuvre dans la tombe?)

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